Arunji (Sri H.S. Arun)

Au cours des trois dernières décennies et demie, Arunji a pratiqué et enseigné l’art et la science du yoga. Connu pour son esprit et son humour, Arunji enseigne cette matière intense et sacrée avec une légèreté connue de tous ceux qui ont été témoins de son enseignement, mais cela en gardant l’intensité de la pratique.

Né à Sringeri, dans le sud de l’Inde en 1954, Sri Arun a grandi à Bangalore. Lorsqu’il enseignait dans un centre de yoga à Bangalore en 1979, il a rencontré Guruji B.K.S. Iyengar. Arunji est devenu le disciple de Guruji et a reçu plusieurs cours intensifs qui ont eu lieu à l’Institut Iyengar de Pune. Il a également perfectionné sa pratique avec Prashantji et Geetaji Iyengar.

Au fil des ans, Arunji a développé sa propre façon de partager ce qu’il a appris de ses gourous et à travers sa propre pratique approfondie. Au cours des 35 dernières années, des milliers d’étudiants du monde entier sont venus apprendre de lui à Prashant Yogashraya, son centre de yoga à Bangalore, où il enseigne avec sa femme, Srimathāji.

Il a également récemment ouvert son centre de pratique appelé Prashant Yogashraya Ramanagara Center, où il organise des ateliers de yoga d’une semaine trois fois par an, et plusieurs autres ateliers de week-end au cours de l’année.

Geetaji Iyengar

Geetaji, la fille aînée de Guruji B. K. S. Iyengar, a fait progresser le yoga pour les femmes. Elle a étudié le yoga avec son père dès son plus jeune âge. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 1961, elle a commencé à remplacer son père alors qu’il était en tournée internationale d’enseignement. Depuis la retraite de son père en 1984, elle a été codirectrice, avec son frère Prashant S. Iyengar (né en 1949), du Ramamani Iyengar Memorial Yoga Institute (RIMYI) et a entrepris ses propres tournées d’enseignement internationales.

Geetaji a adapté la pratique du yoga aux besoins spécifiques des femmes. Des asanas, des pranayamas et des séquences spécifiques sont donnés pour différentes étapes de la vie d’une femme, notamment la menstruation, la grossesse, le post-partum et la ménopause. Elle a expliqué comment le yoga est utilisé comme méthode pour unifier le corps et l’esprit, et renforcer le système respiratoire, le système circulatoire, le système nerveux, les muscles, l’épiderme et l’esprit.

En plus d’enseigner à RIMYI, Geetaji effectuait régulièrement des tournées dans le monde entier pour enseigner le yoga dans son sens traditionnel. Geetaji était totalement dévoué au yoga et à Guruji. Quand quelqu’un lui a demandé – « comment vous sentez-vous dans l’ombre de votre père ? », elle a répondu : « Je ne suis pas dans l’ombre de mon père, je suis dans sa lumière. » Tout comme elle avait dit dans le passé qu’elle ne mourrait pas avant la célébration du 100e anniversaire de la naissance de son père, Geetaji est décédée le 16 décembre 2018, deux jours après le centenaire de la naissance de son père, à l’âge de 74 ans. Mais Geetaji vit à travers la lampe qu’elle a allumée pour des milliers de pratiquants de yoga dans le monde entier. Et nous la remercions pour tout ce qu’elle a donné.

Theresa Rowland

Theresa Rowland a été la fondatrice de Studio Yoga et du « Studio Yoga Teacher Education Program ». Étudiante de longue date et assistante de Gabriella Giubilaro et Patricia Walden, elle s’est rendue 6 fois en Inde pour de longues périodes d’études à l’Institut Iyengar. Initiée au yoga par sa mère, elle a enseigné pendant plus de 50 ans et a été certifiée instructrice de yoga Iyengar Junior Intermediate III. Elle était reconnaissante pour les nombreuses voix qui l’ont guidée à travers les années ; les voix de Kofi Busia, Lois Steinberg, Stephanie Quirk, Aadil Palkhivala, John Schumacher, Ramanand Patel, Mary Dunn, Joan White, Victor Van Kooten, Dona Holleman, Arthur Kilmurray, Father Joe Pereira, Judith Lasater, H.S. Arun, Christian & June Pisano, et tant d’autres. La profondeur, le soutien et l’inspiration des professeurs et des étudiants de la communauté du yoga ont rendu sa vie épanouissante. Le 10 septembre 2019, Theresa est décédée discrètement.

« C’est ce que nous faisons – nous aidons les autres. Apprenez ceci pour pouvoir aider les autres. Continuez à apprendre, continuez à aider. C’est ce que nous faisons. »

Theresa rowland

Prashantji Iyengar

Sri Prashant Iyengar, ou comme j’aime l’appeler « Prashantji », est le fils unique de Guruji et le directeur du Ramamani Iyengar Memorial Yoga Institute. Au lieu de vous donner des faits sur sa vie, je préfère partager avec vous mon expérience. C’est lorsque je suis allé pour la première fois à Pune pour étudier au RIMYI en 2013 que j’ai découvert Prashantji pour la première fois. Pour une raison quelconque, même si j’étudiais le yoga Iyengar depuis quelques années (depuis 1999), j’avais l’impression que je n’avais jamais entendu parler de Prashantji. Jamais. Ce qui était très étrange pour moi au début, mais je pense avoir compris pourquoi plus tard.

Quand j’ai pris mon premier cours avec Prashantji, je me sentais confuse, je me sentais perdue, j’avais l’impression de n’avoir aucune idée de ce que je faisais. Mais en même temps, j’étais bluffée. Je savais dans mon cœur qu’une nouvelle porte s’ouvrait. Comme mes points de référence jusqu’à présent n’étaient plus mes phares capables de m’éclairer, je n’avais pas d’autre choix que de recommencer ; la seule chose à faire était de redevenir complètement débutante.

Prashantji nous a parlé de « Yog », dans son ensemble, des autres parties, des 99% dont nous entendons rarement parler. Laissant le « Yogaaaa » à nos professeurs occidentaux, qui les obsède tant et qu’ils nous enseignent si judicieusement. Alors que nous pratiquions les « Asanas habituels », il nous a parlé du cosmos, du Mahabharata, des sutras, de la philosophie, de Patanjali, il a parlé de la dynamique mentale, du souffle et des cavités du corps, il a parlé de la dynamique biochimique, il nous a parlé de la vie.

Pas une seule mention des rotules, pas un mot sur les omoplates, aucune information sur l’alignement. Et j’ai senti que je renaissais. Je sentais qu’on m’offrait la possibilité d’avoir peut-être un aperçu d’une vision d’ensemble. Prashantji m’a fait le don du Yoga. Et pour cela, je suis incroyablement touchée et reconnaissante. Merci Prashantji, de m’avoir donné l’opportunité de bouleverser mon monde, et surtout d’avoir vu la valeur qu’il y avait à le faire.

Lou